Attention ! Le couvert ne doit être apporté que sur un sol nettoyé et ameubli en surface, et jamais sur une terre desséchée et encroûtée. L’apport de couvert permet de diminuer l’évaporation sur sol nu, assurant la présence d’humidité bienfaisante. Autre grand avantage au jardin : les mauvaises herbes ont le plus grand mal à pousser quand le sol est couvert, et les binages deviennent superflus.
La technique
Compost ou Paillis
Il s’agit quel que soit le matériau déposé sur le sol, d’édifier une couverture régulière (3 cm en moyenne) sur les rangs de culture (compost, paillis sur semis de printemps) ou entre les rangs (gazon coupé à la tondeuse).
Pour l'hiver un paillage de feuilles mortes et apprécié par les framboisiers.
Les couverts de printemps
Compost frais
Le compost frais, c’est à dire celui retiré du tas de décomposition au bout de 2 à 3 mois, est un excellent couvert pour les semis. Autre couvert de semis intéressant : le paillis. Il s’agit non de paille, mais de fumier décomposé. A la différence du compost, il doit être enlevé dès que le semis a levé. Dans la nature en forêt par exemple le sol est toujours couvert. Au jardin, il doit être de même. Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour assurer la couverture du sol : d’une part, vos cultures proprement dites et les engrais verts. La technique du paillis, le foin et toutes les matières vertes disponibles (résidus de récolte, mauvaises herbes, gazon).
Tonte récupérée
Les couverts d'automne
Ils ont pour objet d’assurer l’hivernage du jardin dans les meilleures conditions, avec comme principale objectif de protéger le sol des effets néfastes de la pluie, du gel et du dégel. Ils fournissent de plus aux micro-organismes la nourriture dont ils ont besoin. Il s’agit du compost, du fumier frais d’origine animale, des matières vertes (résidus de tonte de gazon, de récoltes, etc.). Si vous ne disposez pas de fumier, vous pouvez pallier son absence par un apport de poudre de corne, d’os de sang desséché, etc.