Association des Jardins Familiaux de Bois d'Arcy

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Telle devrait ĂȘtre l'ambition de tout jardinier respectueux de la nature et soucieux de l'hĂ©ritage qu'il lĂ©guera aux gĂ©nĂ©rations futures.

* Charte du 12 février 1993, réactualisée le 23 mai 1997 au sommet international de Rio

Des jardins pour mieux vivre!

Pourquoi ?

La protection de l'environnement doit ĂȘtre l'affaire de tous. Dans nos jardins, par notre action individuelle nous participons Ă  l'effort national de par la mise en Ɠuvre de pratiques qui favorisent la protection de la nature et prĂ©servent la santĂ©.



Faire mieux pour transmettre mieux!

Véritables poumons des villes, formes particuliÚres d'espaces verts, les jardins familiaux contribuent nécessairement à l'amélioration de l'environnement des citadins.
Ils permettent de maintenir au profit des populations urbanisées, un lien avec la vie rurale ainsi que le rythme de la nature.



Le jardinage est à l'évidence une activité biologique!

Comment?

Par les techniques respectueuses de l'environnement!

La gestion de l'eau :

Qu'elle soit accidentelle ou chronique, la pollution de l'eau est partout.

Qui pollue ?:

Certes les industries, l'agriculture, mais aussi chacun d'entre-nous et si nous n'y prenons garde!



Le compostage

Pourquoi composter?

2 raisons principales :

  • Limiter la production d'ordures mĂ©nagĂšres donc les pollutions et nuisances.
  • Produire un amendement organique de qualitĂ© qui renforcera le stock d'humus et favorisera la vie au sol.

Que peut-on composter?

Tous les déchets organiques provenant :
  • De la maison en particulier de la cuisine.
  • Du jardin Ă  condition qu'ils ne soient pas porteurs de maladies.
  • Tous ces dĂ©chets peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©s par du fumier ou autres matiĂšres organiques.



La gestion des fumures

Pour avoir une terre en bonne santé et surtout le souci de produire bon:

Que faire?

  • Analyser le PH du sol Ă  l'aide d'un kit vendu dans le commerce.
  • Faire analyser la terre par un laboratoire afin d'en connaitre sa composition.

Pour quels intĂ©rĂȘts?

  • Adapter les apports d'azote, de phosphore et de potassium (NPK) sans risque de nocivitĂ© et de toxicitĂ©.
  • Apporter les amendements organiques, calciques et minĂ©raux justes nĂ©cessaires.

La lutte raisonnée contre les ennemies des cultures

ÉcosystĂšme de votre jardin est un Ă©quilibre fragile.
L'utilisation d'un insecticide ou d'un désherbant, comme l'apport d'un engrais n'est pas anodin.

"Le principe de base du jardinage raisonné"

Le bon produit, Ă  la bonne dose et au bon moment

Une culture basée sur l'observation, qui tient compte de son état sanitaire, ne traite pas à tout-va, de façon systématique et utilise dans la mesure du possible des moyens de lutte biologique.

Mieux vaut prévenir que guérir.



La prévention suppose un minimum de surveillance.


  1. Déterminer les responsables du ravage.

    • Reconnaitre l'ennemi
      • S'agit-il ?
        • D'insectes ravageurs : pucerons, acariens, limaces...
        • De maladies bactĂ©riennes, cryptogamiques, virales : OĂŻdium, Anthracoses, Mildiou...
        • De mauvaises herbes...

  2. Apprécier la nuisibilité des ennemis des plantes.

    • Il faut savoir Ă©valuer le prĂ©judice.
      • Est-il ?
        • Sanitaire: la plante est-elle encore consommable?
        • PondĂ©ral: ce qui correspond Ă  une perte de poids donc une chute de rendement.
        • Visuel: pas esthĂ©tique mais d'une saveur sans pareil.
        • Paysager: sans doute plus spectaculaire que prĂ©judiciable. Faut-il pourchasser la mauvaise herbe pour le "coup d’Ɠil".

Il faut donc en permanence s'interroger sur la nécessité d'intervenir ou de ne pas intervenir ou bien différer son intervention.